Petits suicides entre amis

Arto PAASILINNA

// "Je dois être maudit, j'ai beau faire de mon mieux, rien ne marche, bordel. Contactez-moi si ça vous chante."

// Dans l'industrie et les bureaux, ouvriers et employés étaient forcés de travailler comme des machines et mis au rebut s'ils se fatiguaient. Les chefs exigeaient un rendement permanent, humiliaient et rabaissaient leurs subordonnés. Les femmes étaient harcelées, il se trouvait toujours un malappris pour pincer leurs fesses déjà bien assaillies par la cellulite.

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Le meurtre de Roger Ackroyd

Agatha CHRISTIE

// Ah, l'argent ! Quand on en manque, c'est toujours lui la cause du mal.

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La physique des catastrophes

Marisha PESSL

// Le reste de notre conversation fut un échange enthousiaste de "donne-moi ton e-mail" et "trouvons une date" - des amabilités en papier mâché incapables de masquer le fait qu'on se parlerait rarement et qu'on ne se reverrait jamais.

// Papa et moi détestions les gens capables d'interrompre une conversation passionnante pour caser leur ridicule petite histoire. (Papa les appelait des "Et moi" accompagnant ladite expression d'un lent clin d'oeil, signe chez lui d'une aversion marquée).

// Comme l'écrivait Swithin dans Etat de fait : 1901-1903 (1904) : "Lorsqu'un homme est quelque part, il songe à un autre lieu. Lorsqu'il danse avec une femme, il ne peut s'empêcher de rêver de l'épaule nue d'une autre; n'être jamais satisfait, n'avoir jamais le corps et l'esprit réunis en un même endroit est la malédiction de la race humaine !" (p.513).

// Elle rit d'un étrange son étouffé, redressa les épaules et regarda le ciel. Moi aussi, parce que, comme bâiller, regarder le ciel est contagieux.

// (...) je réagissais à toute question, banale ou vitale, avec un délai transatlantique de cinq secondes.

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La fille du train

Paula HAWKINS

// Alors je vais aller voir un psychologue ! ça risque d'être un peu bizarre, mais ça serra peut-être marrant. J'ai toujours pensé que ça devait être pratique d'être catholique, de pouvoir aller à confesse pour se libérer de toute culpabilité, d'avoir quelqu'un qui vous dit que vous êtes pardonné, qui vous débarrasse de vos péchés et vous permet de repartir de zéro.

// Que ce soit son anniversaire ou l'apocalypse, Cathy se lèvera toujours tôt le samedi pour faire le ménage. Elle dit que c'est cathartique, que ça la met en forme pour passer un bon week-end, et vu que, pendant son ménage, elle fait des mouvements d'aérobic, elle n'a pas besoin d'aller à la salle de sport.

// Je n'avais pas envie d'avoir le son, mais j'ai bien été obligée de remonter le volume - pour ne plus entendre le silence résonner dans mes oreilles.

// Me voilà dans l'essaim du vendredi soir, une esclave salariée comme une autre dans ce troupeau épuisé, qui n'aurait qu'une hâte, rentrer chez elle pour s'asseoir dans le jardin avec une bière, dîner avec les enfants puis aller se coucher tôt.

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Karoo

Steve TESICH

// Essayer d'être drôle avec Bickerstaff était une complète perte de temps, mais comme lui parler était de toute façon une perte de temps, je me disais, autant perdre mon temps dans une entreprise un peu stimulante.

// Comme la crise relative au choix que je devais faire s'intensifiait, ma réaction fut de me laisser pousser la barbe. Si cela n'était pas exactement gérer la crise, la vue de mon visage poilu dans le miroir chaque matin constituait un rappel visuel utile, au cas où je l'oublierais, que j'avais une crise sur les bras.

// Tel un gigantesque aquarium illuminé, la Sixième Avenue est pleine de taxis qui vont et viennent comme des bancs de poissons rouges.

// Bien qu'il ait déjà dans sa vie suffisamment de problèmes non résolus pour l'occuper pendant plusieurs existences, il jette un regard avisé sur les pieds de sa mère qui s'éloignent et tente une fois encore de comprendre comment il est possible que cette ombre de femme puisse faire un tel barouf quand elle marche. Et avec des chaussons, en plus.

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Les gens heureux lisent et boivent du café

Agnès MARTIN-LUGAND

// Retour à la case départ. Rien n'avait changé; les citadins pressés, la circulation infernale, l'agitation des commerces. J'avais oublié à quel point les Parisiens faisaient la gueule en permanence. Un stage de chaleur humaine irlandaise devrait être obligatoire au programme scolaire. Je pensais ça, mais je savais pertinemment que, dans moins de deux jours, j'aurais le même visage blafard et peu avenant qu'eux.

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Le K

Dino BUZZATI

// L'humilité
(...) plus puissant encore est le désert des villes fait de multitudes, de vacarme, de roues, d'asphalte, de lumières électriques et de pendules qui marchent toutes ensemble et prononcent toutes au même instant la même condamnation.

// L'oeuf
Et elle se mit à hurler, elle couvrit la dame d'horribles gros mots qui commençaient par p, par b, par t, par s et par d'autres lettres de l'alphabet.

// L'ascenseur
Il n'y a aucun endroit au monde où les figures des gens qui ne se connaissent pas prennent une expression de crétinisme aussi intense que dans un ascenseur.

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Le secret de la manufacture de chaussettes inusables

Annie BARROWS

// Je vous jure, Jottie, je ne sais pas où ce garçon se trouvait le jour où on a attribué les cerveaux !

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Les dix femmes de l'industriel Rauno Rämekorpi

Arto PAASILINNA

// Inutile d'en attendre la moindre conversation intelligente, il préférait se taire, ce qui, d'un autre côté, n'était pas un si mauvais choix car, quand il ouvrait la bouche, il n'en sortait que des âneries.

// - Tu m'as quittée. Mais pourquoi ? C'est ce que je me suis toujours demandé.
- Tu as les orteils trop courts.
Il expliqua que l'exceptionnelle petitesse des doigts de pied d'Irja l'avait amené à se demander s'il était bien raisonnable, tout compte fait, d'épouser une femme qui risquait de transmettre cette particularité à ses enfants et au-delà, jusqu'à la fin des temps, à toute la lignée des Ramekorpi.

// Quand le taxi de Sorjonen eut emporté Rauno Ramekorpi, Irja rappela Ulla-Maija Lindholm.

// La professeure de dessin ne put s'empêcher de faire remarquer que l'art funéraire était en général d'une naïveté inouïe, les monuments se ressemblaient tous et, quand ils étaient un tant soit peu originaux, se distinguaient par leur kitsch prétentieux.

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Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates

Mary Ann SHAFFER & Annie BARROWS

// Grâce à Susan, mes cheveux et ma robe, je n'ai plus l'air d'une femme de trente-deux ans apathique et dépenaillée. J'ai l'air d'une superbe trentenaire dynamique et haute-couturée (ça devrait être un verbe).

// Lire de bons livres vous empêche d'apprécier les mauvais.

// Au début, je n'avais aucune envie d'assister à des réunions littéraires. Ma ferme me donne beaucoup de travail et je n'avais pas de temps à gaspiller à lire des choses que des personnes qui n'ont jamais existé n'ont jamais faites.

// Réfléchis : je n'ai jamais vu ta maison, je ne sais même pas où tu habites. A New York, certes, mais dans quelle rue ? De quelle couleur sont tes murs ? Ton canapé ? Classes-tu tes livres dans l'ordre alphabétique ? (J'éspère que non.) Tes tiroirs sont-ils rangés ou en désordre ? T'arrive-t-il de chantonner -- si oui, quoi ? Préfères-tu les chats ou les chiens ? Les poissons ? Que diable prends-tu au petit déjeuner ? As-tu une cuisinière ?
Tu vois ? Je ne te connais pas assez pour tépouser.

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Le liseur du 6h27

Jean-Paul DIDIERLAURENT

// Désolé si je suis un peu en retard mais le 18h48 ce soir aurait dû s'appeler le 19h02.

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Le secret du mari

Liane MORIARTY

// Sa femme ne jurait jamais. Lorsqu'un gros mot lui venait, elle s'autocensurait et le rangeait soigneusement dans un Tupperware réservé à cet effet quelque part dans sa tête. A présent, elle avait ouvert le couvercle et savourait la fraîcheur et le croquant des mots emmagasinés pendant toutes ces années.

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Soleil de nuit

Jo NESBO

// Je n'étais jamais allé à un mariage. Qu'est-ce que cela dit d'un type de trente-cinq ans ? Pas d'amis ? Ou juste de mauvais amis, des amis que personne ne veut avoir et encore moins épouser ?

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Rosy & John

Pierre LEMAITRE

// On trouve toujours un arrangement avec la réalité, c'est le grand avantage des romanciers.

// La rencontre imprévue qui va faire basculer votre vie, la plaque de verglas sournoise, la réponse que vous donnez sans réfléchir... Les choses définitives ne mettent pas un dixième de seconde à se produire.

// Il se lève, il faut aller rendre compte au PR. Cette perspective le rassure. Le travail de ministre, c'est un emmerdement par minute. Président, c'est le triple.

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Le Livre des Baltimore

Joel DICKER

// Dans vingt ans les gens ne liront plus. C'est comme ça. Ils seront trop occupés à faire les zozos sur leurs téléphones portables. Vous savez, Goldman, l'édition c'est fini. Les enfants de vos enfants regarderont les livres avec la même curiosité que nous regardons les hiéroglyphes des pharaons.

// A partir de ce jour là, ils s'embrassèrent au moins une fois par jour tous les jours pendant trente-cinq ans.

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Le Bourreau de Gaudi

Aro Sainz DE LA MAZA

// Les problèmes, c'est le sel de la vie, chef. Sans les problèmes, la vie serait justement bien fade.

// Les médecins devraient mieux étudier le cerveau. On envoie beaucoup de fusées sur la Lune, ou sur Mars, et on ne sait rien de ce qui se passe dans le crâne. Il vaudrait mieux commencer par le début, non ?

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Elle & Lui

Marc LEVY

// Il t'arrive de prendre le bus ou le métro, de marcher dans les rues ? Les gens passent plus de temps les yeux rivés sur leurs portables qu'à regarder ce qui se passe autour d'eux. Le seul moyen d'attirer l'attention de nos jours, c'est en souriant sur un écran de smartphone, ce n'est pas de ma faute, mais c'est ainsi.

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L'Ombre du vent

Carlos Ruiz ZAFON

// Moi qui n'étais jamais sûr de rien, même de l'heure, j'acquiesçai avec la conviction de l'ignorant.

// A dix ans, Julian annonça qu'il voulait devenir peintre, comme Velasquez, car, argumentait-il, il rêvait de réaliser les toiles que le maître n'avait pas eu le temps de peindre au cours de sa vie parce qu'on l'avait obligé à faire le portrait des débiles mentaux de la famille royale.

// Le petit homme me regarda comme si je l'avais interrogé sur la quadrature du cercle.

// Méchants, non, rectifia Fermin. Imbéciles, ce qui n'est pas la même chose. La méchanceté suppose une détermination morale, une intention et une certaine réflexion. L'imbécile, ou la brute, ne s'attarde pas à réfléchir ou à raisonner. Il agit par instinct, comme un boeuf de labour, convaincu qu'il fait le bien, qu'il a toujours raison, et fier d'emmerder, sauf votre respect, tout ce qu'il voit différer de lui, que ce soit par la couleur, la croyance, la langue, la nationalité ou, comme dans le cas de M. Federico, la manière de se distraire.

// Des années d'enseignement lui avaient donné le ton ferme et didactique de celui qui est habitué à être entendu mais se demande s'il est écouté.

// Le sot parle, le lâche se tait, le sage écoute.

// L'attente est la rouille de l'âme.

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Ravie

Sylvie OHAYON

// Je me suis réveillée, la nuit tombait. 17 heures, mon matin est un soir.

// J'ai souri en pleurant (ce qui est une mécanique difficile à maîtriser, un truc d'auteur à oscar).

// Il cherchait un ventre pour faire pousser ses enfants, je cherchais un homme pour combler mes lacunes scolaires, je ne ferais pas carrière, j'étais mauvaise élève,  je cherchais un homme qui parlerait à ma place, me tiendrait par le bras, un homme pour me montrer les choses, compenser les absences de mon paternel et, au passage, me loger sous des dorures

// Il comblait l'attente. Les gens ne gardent plus jamais leur nez en l'air depuis que les téléphones sont devenus des ordinateurs.

// Nos éducations opposées partent en fumée, on a beau venir de mondes complètement différents, enfants, on a aimé les mêmes bonbons.

// Elles accoucheront dans un bain de larmes d'amour et de gratitude, puis elles repartiront travailler, commenceront à gueuler sur leur mec "qui n'en fout pas une", sur les gosses qui ont encore oublié leurs devoirs-manteau-de se brosser les dents-de dire merci et de ranger leur chambre.

// Le bonheur, c'est comme le soleil, pour peu que vous sortiez de chez vous, il finit toujours par revenir vous chauffer les joues.

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Les Perroquets de la place d'Arezzo

Eric-Emmanuel SCHMITT


// Qu'est-ce qu'une copine ? Une jolie fille un peu moins jolie qu'Eve, maquillée dès l'aube, habillée à la mode, pas trop accaparée par son travail, ravie de sortir, disponible à l'heure du déjeuner quoique dotée d'un appétit de moineau, une sorte de soeur occasionnelle avec laquelle on discute de fringues ou de garçons. Un cran au dessus de la copine se trouvait la bonne copine, celle avec qui on prend un verre au bar vers dix-neuf heures en laissant les messieurs tenter leur chance. Encore au dessus se tenait la grande copine, celle à qui on raconte en détail ses histoires de coeur et de cul, celle qui, consolatrice, à n'importe quelle heure, viendra coucher à la maison lorsque les amants heurtent, déçoivent, désertent. Quand à la meilleure amie, c'était un modèle intérimaire, celle à qui l'on dit tout pendant un moment puis plus rien.

// Séverine n'avait jamais préparé les repas. Fille de riche, elle avait d'autant moins appris à cuisiner que la tâche lui paraissait au dessus de ses forces : élaborer pendant des heures ce qu'une bouche engloutirait en quelques secondes, quelle absurdité ! Si elle admirait les cuisiniers ou les cuisinières, ce n'était point pour leur maestria, mais pour ce culte de l'inutile, cette dévotion à une tâche farfelue, apprêter un festin qui serait aussitôt englouti. Des héros de l'inutile !

// Les enfants, c'est comme la télévision : c'est pas obligatoire. Personne n'est forcé de se pourrir la vie.

// Sans une forte dose d'hypocrisie, il n'y a plus de vie sociale.

// Y a escroquerie sur la marchandise. "Fleur des champs", ça sonne robuste, costaud, "produit du terroir". C'est du marketing, ça, madame, parce que la fleur des champs, ça ne vaut rien, ça ne ressemble à rien et ça ne survit que dans un champ ! Même appeler ça "fleur", c'est mensonger.


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Gravé dans le sable

Michel BUSSI


// "Il montèrent au ciel d'un jour où il tombait des cordes". Cette phrase hantait Oscar. Il avait dû lire ça quelque part, il n'y a pas longtemps. Ou bien il l'avait entendu quelque part, de la bouche d'un con. Ca ne manquait pas de cons capables de dire cela, sur cette péniche. De cons se prenant pour des prophètes.

// Auparavant, elle avait horreur de cela, broder, coudre... Maintenant, elle alignait les points comme une machine, précise et régulière. Cela occupait son corps sans déranger son esprit.

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La vérité sur l'Affaire Harry Quebert

Joël DICKER


// Durant cette même année, pour la seule Amérique, un million d'enfants étaient nés, un million de personnes étaient mortes, une bonne dizaine de milliers s'étaient fait tirer dessus, un demi-million avaient plongé dans la drogue, un million étaient devenues millionnaires, dix-sept millions avaient changé de téléphone portable, cinquante mille étaient décédées dans un accident de voiture et, dans les mêmes circonstances, deux millions avaient été blessées plus ou moins gravement. Quant à moi, je n'avais écrit qu'un seul livre.

// Voilà le problème. Crois-tu que des actrices télévisuelles puissent tenir un ménage ? Figure-toi que j'ai rencontré Madame Levey hier au supermarché : sa fille est célibataire aussi. Elle serait parfaite pour toi. En plus, elle a de très belles dents. Veux-tu que je lui dise de passer maintenant ?

// Je m'étais dit qu'une étoile filante, c'était une étoile qui pouvait être belle mais qui avait peur de briller et s'enfuyait le plus loin possible. Un peu comme moi.

// - Je suis passé devant votre ancienne paroisse, dis-je. C'est devenu un Mc Donald's.
- Le monde entier est en train de devenir un Mc Donald's, Monsieur Goldman.

// - Savez-vous ce que signifie le délai ?
- Non
- Ca veut dire que votre cervelle, qui est capricieuse par essence, doit produire en un laps de temps délimité par un autre. Exactement comme si vous êtes livreur et que votre patron exige de vous que vous soyez à tel endroit à telle heure très précise : vous devez vous débrouiller, et peu importe qu'il y ait du trafic ou que vous soyez victime d'une crevaison. Vous ne pouvez pas être en retard, sinon vous êtes foutu. C'est exactement la même chose avec les délais que vous imposera votre éditeur. Votre éditeur, c'est à la fois votre femme et votre patron : sans lui vous n'êtes rien, mais vous ne pouvez pas vous empêcher de le haïr.

// Notre société a été conçue de telle façon qu'il faut sans cesse choisir entre raison et passion. La raison n'a jamais servi personne et la passion est souvent destructrice. J'aurais donc bien de la peine à vous aider.

// Les journaux, peu importe ce que vous y dites, l'important est d'y être. Les gens se souviennent d'avoir vu votre photo dans le New York Times, ils ne se souviennent jamais de ce que vous y racontiez.

// L'amour, l'amour, toujours l'amour ! Mais l'amour ça ne veut rien dire, Goldman ! L'amour c'est une combine que les hommes ont inventée pour ne pas avoir à faire leur lessive !

// Un bon livre, Marcus, ne se mesure pas à ses derniers mots uniquement, mais à l'effet collectif de tous les mots qui les ont précédés. Environ une demie-seconde après avoir terminé votre livre, après avoir lu le dernier mot, le lecteur doit se sentir envahi d'un sentiment puissant; pendant un instant, il ne doit plus penser qu'à tout ce qu'il vient de lire, regarder la couverture et sourire avec une pointe de tristesse parce que tous les personnages vont lui manquer. Un bon livre, Marcus, est un livre que l'on regrette d'avoir terminé.


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Gros coup de coeur sur ce livre <3