Marie, mère de Dieu, se dit que son fils exagère de laisser arriver de tels malheurs, elle se dit qu'elle l'a mal élevé, une fessée de temps à autre ne lui aurait pas fait de mal, elle se dit que ce n'était pas son rôle mais celui de Joseph et que Joseph, à part son atelier de menuiserie, n'est-ce pas, il se la coulait douce, les pieds sous la table et le cri ancestral, archaïque, éternel : "Qu'est-ce qu'on mange aujourd'hui ?"