Cheryl STRAYED
// [Essayant de soulever son sac]. Il ne bougeait toujours pas. [...] C'était exactement comme essayer de soulever une Coccinelle Volkswagen. Elle paraît tellement mignonne, comme si elle ne demandait qu'à décoller du sol – alors qu'en réalité c'est impossible.
// [...] j'étais un humain chargé d'un poids écrasant et dépourvu ne serait-ce que d'un bâton sur lequel s'appuyer. Pourquoi avoir négligé cet équipement alors qu'une scie pliante m'avait parue indispensable ?
// Horrifié par la tendance de son époque à passer "bien trop de temps dans les sièges rembourrés des véhicules motorisés ou des cinémas", il fit pression sur le gouvernement fédéral pour qu'il consacre une bande du territoire préservé à ce chemin [le Pacific Crest Trail].
// La seule chose qui m'intéressait, c'était de manger. J'étais moi aussi devenue une barbare, tenaillée par une faim monumentale et insatiable. J'avais atteint le stade où, quand un personnage de mon roman mangeait, j'étais obligée de sauter la scène, frustrée de ne pas pouvoir l'imiter.
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