La poursuite du bonheur

Douglas KENNEDY

// Ah, la vie de famille ! Une toile d'araignée en expansion continuelle, faite de confidences successives et de "ne dis pas à ton frère que je te l'ai dit, s'il te plaît...".

// À vingt-deux ans je n'étais pas prête à prendre un aller simple pour l'univers conjugal sans même envisager d'autres destinations.

// Le bord de mer est excellent, en général. Je vous assure que d'après moi une bonne promenade sur la plage vaut cinq heures passées sur le divan d'un psychiatre.

// Ce dont j'étais sûre, c'est que rien ne marche quand on laisse son coeur parler à la place de sa tête, et rien non plus lorsqu'on permet à sa tête de prendre le pas sur son coeur. Résultat ? Nous avons toujours faux, peut-être. Nous enchaînons erreur sur erreur.

// À l'époque, les meilleures places dans un théâtre de Broadway ou à Carnegie Hall ne dépassaient pas les deux dollars cinquante. La place de cinéma était à soixante cents, le petit déjeuner au café grec de ma rue en coûtait quarante - oeufs brouillés, bacon, toasts, jus d'orange et café à volonté -, un splendide dîner pour deux au Luchows revenait à huit dollars maximum...

// Pourquoi essayons nous toujours de nous montrer courageux à des moments où le courage ne signifie plus rien ?

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