Nancy MITFORD
// Amabelle la considéra d'un air pensif. Il n'y avait rien qu'elle aimât autant que de se mêler des affaires des autres, et elle voyait là une bonne occasion de s'adonner à ce hobby.
// Bobby et Philadelphia firent les commentaires appropriés et Lady Bobbin continua.
// Je voudrais parfois être aveugle, vous savez, pour ne pas voir l'eau que je recrache quand je me lave les dents.
// Philadelphia réprima l'ennui profond qui saisit ceux qui s'apprêtent à entendre les rêves des autres[...].
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Le temps est assassin
Michel BUSSI
// Même les pires souvenirs finissent par s'oublier, si on en empile d'autres par-dessus, beaucoup d'autres.
// Moi c'est Clothilde. Je me présente, parce que c'est la moindre des politesses, même si vous ne me la rendrez pas parce que je ne sais pas qui vous êtes, vous qui me lisez.
// [...] jamais elle n'avait reçu de déclaration enflammée par courrier. Elle était née quelques années trop tard. Ses soupirants l'avaient draguée par textos, par mails.C'était nouveau et follement excitant alors, les confidences numériques... et il ne lui en restait rien aujourd'hui. Pas une ligne, pas un billet glissé dans un livre.
// Avec rien qu'un livre ouvert sur une serviette, vous passez du statut de petite-conne-toute-seule-qui-n'a-pas-d'amis-et-qui-se-fait-chier à celui de petite-rebelle-peinarde-dans-sa-bulle-et-qui-vous-emmerde.
// [Elle] se contenta de suivre, se sentant inutile, telle une invitée arrivée trop tôt et qu'on laisse en plan pour achever les préparatifs.
// [Il] était comme les autres, au fond. Un homme qui avait laissé filer en chemin ses illusions... Parce que le monde tournait trop vite, une gigantesque machine à essorer les utopies.
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// Même les pires souvenirs finissent par s'oublier, si on en empile d'autres par-dessus, beaucoup d'autres.
// Moi c'est Clothilde. Je me présente, parce que c'est la moindre des politesses, même si vous ne me la rendrez pas parce que je ne sais pas qui vous êtes, vous qui me lisez.
// [...] jamais elle n'avait reçu de déclaration enflammée par courrier. Elle était née quelques années trop tard. Ses soupirants l'avaient draguée par textos, par mails.C'était nouveau et follement excitant alors, les confidences numériques... et il ne lui en restait rien aujourd'hui. Pas une ligne, pas un billet glissé dans un livre.
// Avec rien qu'un livre ouvert sur une serviette, vous passez du statut de petite-conne-toute-seule-qui-n'a-pas-d'amis-et-qui-se-fait-chier à celui de petite-rebelle-peinarde-dans-sa-bulle-et-qui-vous-emmerde.
// [Elle] se contenta de suivre, se sentant inutile, telle une invitée arrivée trop tôt et qu'on laisse en plan pour achever les préparatifs.
// [Il] était comme les autres, au fond. Un homme qui avait laissé filer en chemin ses illusions... Parce que le monde tournait trop vite, une gigantesque machine à essorer les utopies.
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